Chez Ru 2024: l’année des travaux

Ne te laisse surtout pas inspirer par mon aspérule: c’est une EEE, une Espèce Exotique Envahissante. Enfin, exotique, je ne sais pas, mais envahissante, ça oui, et pas à peu près: j’ai totalement renoncé à jardiner dans ce coin-là à cause d’elle. Elle étouffe tout sur son passage, elle ne laisse aucune chance à quelque végétal que ce soit, à part les arbres. Cette année, il devrait y avoir un clash: elle rencontre l’omphalodès verna à droite et la lysimaque nummulaire à gauche. On va voir qui va gagner, mais je mettrais un 10 sur l’asperule…

En tout cas, NE PLANTE PAS ÇA CHEZ TOI! Sous aucun prétexte, si tu tiens à ta biodiversité horticole.

Merci pour le conseil madame RU. Je viens de trouver une solution afin de sublimer l'introduction de l'asperula dans mon jardin :



Soit d'imprimer ta photo en grand format et la mettre en arrière plan pour Tara !

Merci Ru de partager tant de beauté, j'en suis bouche bée!

Le phlox divaricata 'May Breeze' est superbe et tu as la place pour lui permettre de s'étendre, un gros plus.

Le mar. 26 nov. 2024 à 10 h 54, grigri a écrit:Le phlox divaricata 'May Breeze' est superbe et tu as la place pour lui permettre de s'étendre, un gros plus.

Il me vient de toi, en plus.
J’ai agrandi la pb exiprès pour lui, histoire de lui laisser de l’espace. (Mais là encore, je ne recommanderais à personne de planter ça à côté de petites plantes fragiles et délicates, elles se feraient bouffer tout rond! )

De toutes façons, tout a tellement plus de punch en grandes talles qu’en petites  mosaïques. Plus je vieillis, plus je m’en rend compte. (Ah bon? Vous dites que c’est à cause de mes cataractes? Parce que je vois de moins en moins bien les petits machins? )

Le mar. 26 nov. 2024 à 10 h 01, Bersimis a écrit:Merci pour le conseil madame RU. Je viens de trouver une solution afin de sublimer l'introduction de l'asperula dans mon jardin :



Soit d'imprimer ta photo en grand format et la mettre en arrière plan pour Tara !

Hahahaha! L’idée du siècle, en effet!

Le lun. 25 nov. 2024 à 16 h 57, Ru2 a écrit:


Un coin « bijouterie » de la pb Sous-Bois Nord 3. Y’a là plein de petites choses précieuses et fragiles dont je me lasse parfois d’assurer la survie.    (Le feutre racinaire des érables est féroce et finit toujours par étouffer les petites affaires délicates. Je dois régulièrement les déterrer, éplucher tout le feutre et les replanter avec une bonne dose de compost … qui attire du nouveau feutre racinaire comme de la limaille sur un aimant. )

Jardiner au travers du feutre racinaire des érables présente tout un défi, en plus du manque de lumière.  Mon jardin d'ombre présente ces conditions en plus d'un sol à drainage rapide.  Malgré cela, j'ai obtenu de bons résultats avec certaines plantes :
geranium macrorrhizum bevan's variety et epimedium sp. : ceux-là forment un dense couvre-sol sans entretien.
Tiarella wherryi : je la plante densément pour un meilleur effet.

Aruncus dioicus et aethusifolius : je suis agréablement surpris du résultat. Aruncus dioicus est juste un peu plus petit qu'en plein soleil.
paxistima canbyi : il s'est cependant mis à drageonner après quelques années; je vais mettre une barrière pour stopper sa progression.

Bergenia cordifolia et bergenia winterglut : ils ne s'étendent pas mais les plants reviennent fidèlement à chaque année.  Je ne sais pas pourquoi mais bergenia winterglut ne fleurit pas chez moi, peu importe les conditions de culture.  Il fait cependant un beau feuillage lustré.
meehania utriciflora : celui-ci a nécessité un paillis de feuilles déchiquetées pour bien se répandre. Il est cependant facile à contrôler.

Myrrhis odorata : d'introduction récente au jardin d'ombre, il se comporte bien jusqu'à maintenant.
Je n'ai pas très exploité les hostas à cause des chevreuils.
Je ne ramasse pas les feuilles; elles forment un paillis naturel qui finit par nourrir le sol. J'applique
à  la volée des granules de fumier de poulet une fois par année.

Viger a écrit:

Le lun. 25 nov. 2024 à 16 h 57, Ru2 a écrit:


Un coin « bijouterie » de la pb Sous-Bois Nord 3. Y’a là plein de petites choses précieuses et fragiles dont je me lasse parfois d’assurer la survie.    (Le feutre racinaire des érables est féroce et finit toujours par étouffer les petites affaires délicates. Je dois régulièrement les déterrer, éplucher tout le feutre et les replanter avec une bonne dose de compost … qui attire du nouveau feutre racinaire comme de la limaille sur un aimant. )

Jardiner au travers du feutre racinaire des érables présente tout un défi, en plus du manque de lumière.  Mon jardin d'ombre présente ces conditions en plus d'un sol à drainage rapide.  Malgré cela, j'ai obtenu de bons résultats avec certaines plantes :
geranium macrorrhizum bevan's variety et epimedium sp. : ceux-là forment un dense couvre-sol sans entretien.

C’est vrai que les epimediums ne semblent pas dérangés par le feutre racinaire. Si les fleurs ne sont pas spectaculaires (en tout cas, pas de loin), j’aime beaucoup leur feuillage. Je devrais penser à en planter plus.
Les géranium macrorrhizum, pas contre, ont des fleurs beaucoup trop roses pour ma santé mentale: c’est un gros NON!

Tiarella wherryi : je la plante densément pour un meilleur effet.

La tiarelle est un peu faiblarde, ici. Je n’arrive jamais à en avoir de belles talles imposantes.

Aruncus dioicus et aethusifolius : je suis agréablement surpris du résultat. Aruncus dioicus est juste un peu plus petit qu'en plein soleil.

Aruncus dioicus (que je n’ai jamais eu en plein soleil ) a été splendide durant des années. Puis, une bestiole l’a spotté comme lunch et l’a défolié au complet en quelques semaines, deux années de suite. Je me suis lassée et j'ai déménagé la Bête dans le sous-bois sauvage: qu’elle s’arrange avec ses prédateurs. Aux dernières nouvelles, elle végétait misérablement. Elle n’a jamais repris sa gloire d’antan et la bestiole la mange encore, mais plus au complet. En tout cas, pas cette année. Dossier clos: je ne cours pas après le trouble.
L’aethusifolius, par contre, est toujours mignon et sans problème.  

paxistima canbyi : il s'est cependant mis à drageonner après quelques années; je vais mettre une barrière pour stopper sa progression.

Je ne connais pas celui-là. Il semble interessant.

Bergenia cordifolia et bergenia winterglut : ils ne s'étendent pas mais les plants reviennent fidèlement à chaque année.  Je ne sais pas pourquoi mais bergenia winterglut ne fleurit pas chez moi, peu importe les conditions de culture.  Il fait cependant un beau feuillage lustré.

Bergenia cordifolia, oui, mais j’en ai déjà partout. Je n’en rajouterai pas dans les sous-bois, d’autant plus que je le trouve plus performant au soleil.
Wingerglut, je l’ai déjà eu: il avait tout le temps les feuilles mollasses. Ça m’énervait. Je l’ai exilé dans le fond du bois, où je ne le vois jamais. Ouste, les rejects.
Tu essayeras le Tubby Andrews: au soleil, il prend vraiment de jolies teintes et il est (un peu) panaché en été.

meehania utriciflora : celui-ci a nécessité un paillis de feuilles déchiquetées pour bien se répandre. Il est cependant facile à contrôler.

Encore une affaire inconnue de moi. J’ai googlé, c’est joli.

Myrrhis odorata : d'introduction récente au jardin d'ombre, il se comporte bien jusqu'à maintenant.

Ça va à l’ombre, ça?   Ah ben? Je l’ignorais. J’ouvrirai l’oeil lors de mes prochaine visites en jardineries, alors.

Je n'ai pas très exploité les hostas à cause des chevreuils.
Je ne ramasse pas les feuilles; elles forment un paillis naturel qui finit par nourrir le sol. J'applique
à  la volée des granules de fumier de poulet une fois par année.

Pour les feuilles et les granules de poulet, je fais comme toi.
Pour les chevreuils, j’applique la ‘potion anti-chevreuils’ plusieurs fois par année (surtout sur les héméros et les hostas) et j’ai une paix relative. Mais faut pas que je lâche prise, sinon ils reviennent.

Potion anti-chevreuils:

4 litres (un gallon) d’eau, 6 œufs battus au fouet électrique (pour qu’ils soient en particules bien fines, sinon ça bloque dans le pulvérisateur), de l’ail en poudre, du poivre de Cayenne et du Tabasco. (Quantités? Comme quand tu assaisonnes la soupe.)

Tu brasses bien tout ça et tu asperges toutes les plantes susceptibles de se faire manger par qui que ce soit. Y’a pas de chimique là-dedans, c’est safe pour l’environnement, c’est invisible, les plantes aspergées se portent comme un charme (dans mon ancien temps, j’ai déjà utilisé des produits tellement toxiques qu’ils tuaient la plante en même temps que le prédateur!) et surtout: c’est efficace.

J’ai entendu dire qu’il y avait dans les oeufs quelque chose qui ne leur convenait pas. J’ignore si c’est vrai, mais ça fonctionne bien.
Il faut recommencer quelques fois par saison et surtout, il faut commencer tôt pour « casser » leur habitude.

Les chevreuils viennent quand même, grignotent UNE feuille, trouvent ça dégueux et vont ailleurs. Ils reviennent éventuellement au cours de la saison, mais si tout goûte toujours mauvais, ils ne reviennent plus. Jardinière: 1, chevreuil: 0.

PS: J’ajouterais que je coupe (avec des petits ciseaux) et que je retire les deux filaments blancs qui suspendent le jaune de l’oeuf dans le blanc. Sinon, ça bloque dans le pulvérisateur.

Les fleurs de l’épimedium Amber Queen, toutes délicates et aériennes. Mais bon: faut presque les regarder à la loupe pour bien les apprécier.
À sa gauche, le hosta El Niño (jamais très dodu) et en arrière, un polemonium inconnu. Correction: c’est pas El Niño (El Niño est en arrière, plus bleuté), c’est White Christmas. Heureusement que Bersimis surveille mes écarts de langages.



Spécialement pour @Billy: les feuilles de la ligularia Desdemona , accompagnée par le phlox divaricata May Breeze (en arrière) et un kirengeshoma (à droite). #feuillagepower



Une affaire qui est loin d’être prolifique, ici: le cynanchum ascyrifolium!   On me l’avait promis très gros alors je lui avait laissé de la place. Plus tard dans la saison, j’ai essayé de le retrouver pour le mettre en pot et tenter de le dodufier. Je ne l’ai jamais revu. (Achat RVH 2022.)



Évolution de la pb ‘Avant-Ouest’: la voici au printemps 2015:



9 ans plus tard (et beauuuuucoup de déplacements et de shifts horticoles), voilà à quoi elle ressemble:



Les iris Spiked des Herbos: à peu près les seuls qui restent, ici. Tous les autres sont partis pour cause de non-performance.



Encore un éclatant succès: un somptueux lupin  Westcountry Blacksmith. Voulez-vous bien me dire pourquoi certaines plantes m’hayissent au point de se suicider?
En tout cas, quand je l’ai remplacé par autre chose, je n’ai même pas eu à ôter le cadavre: il n’en restait déjà plus rien.  



Lui, par contre, n’est pas tuable (et même plus déplaçable): le fargesia rufa de Yo. Un monstre imposant, installé ‘temporairement’ au potager en attendant de finir les travaux, mais qui y a pris racine et que je compte bien laisser là: on ne va pas se battre contre ses racines pour en prendre un petit bout et on ne veut pas non plus risquer de se barrer le dos pour le mettre ailleurs.

Le feuillage bourgogne, c’est un noisetier corylus avellana ‘Anny’s Compact Red’, acheté au Jardin de Jean-Pierre en 2018 et que j'ai failli tuer en le plantant version « pb-carton », donc au-dessus du niveau du sol. Les racines n’ont pas apprécié du tout. Il en est presque mort et j'ai réussi à le sauver en plantant ce qui restait au potager en 2020. Depuis, il est reparti de la base, mais le tronc est mort. Ce sont des branches latérales qui ont pris le dessus. Ça lui donne un look bizarre et je ne sais pas trop ce que je dois faire avec.



Un joli papillon dans les onoclées sensibles.



Dans la pb Avant-Ouest, les meconopsis cambrica, des petits pavots d’ombre, eus chez Bernard Carrier encore une fois.
À gauche en avant, un hosta First Frost; à gauche en arrière, c’est le hosta Gypsy Rose (de Maryvon). À droite en avant, c’est Rainbow’s End et derrière lui, American Sweerheart. Au milieu, une hellébore Winter Jewel Ruby Wine (St-Elie 2020).



Les meconopsis cambrica se ressèment un peu partout et viennent en différentes couleurs.







Tiens? Un des iris germanica de l’ancien propriétaire est revenu, finalement: j’avais tout ôté y’a longtemps, mais il reste toujours un petit boutte de corme à quelque part…



Une petite campanulette muralis est bien vaillante, d’ainsi fleurir dans son petit pot au milieu de bazar ambiant. Ça veut vivre, hein!  



Encore une mosaïque de feuillages variés: la pb « Arrière-Ouest ».



Ça, c’est de la zizia aurea: une affaire qui pousse sauvage au bord des chemins. Non, je ne l’ai pas prise au bord d’un chemin, je l’ai dûment acheté aux Vivaces de l’Isle en 2018. Y’a juste Sylvie Macchabée pour me vendre des « mauvaises herbes » et me les faire chouchouter en pb: elle m’a convaincue que c’était la seule nourriture de je ne sais quelle petite abeille indigène et que si je ne l’achetais pas, la bestiole allait mourir! Comme je ne voulais pas être responsable du décès de la faune locale, je l’ai achetée, vous comprenez bien!





Le geranium Lily Lovell de Mona: ça toffe dans la compé racinaire, mais ça a quand même souvent soif. En attendant, les fleurs sont ravissantes.

Merci pour la recette de potion anti-chevreuils

MadameRU, es-tu sur qu’il s’agit de El Niño ? Parece mas a una Niña… pas un garçon! En fait, El Niño a une couche bleuâtre/ blanchâtre.

Le mar. 26 nov. 2024 à 20 h 36, Bersimis a écrit:MadameRU, es-tu sur qu’il s’agit de El Niño ? Parece mas a una Niña… pas un garçon! En fait, El Niño a une couche bleuâtre/ blanchâtre.

Züt! El Niño est en arrière. À gauche, c’est White Christmas!
Heureusement que tu me surveilles.

J’ai corrigé.

Le mar. 26 nov. 2024 à 20 h 25, Viger a écrit:Merci pour la recette de potion anti-chevreuils

Ça fait plaisir, dear. (deer? )

Le printemps avance, les pb se dodufient. (Quand je vous disais qu’il n’y a plus de place… )

Pb Sous-Bois Nord#2, de gauche à droite: Sun Power, (avec, derrière lui, le polygonatum multiflorum), lamier argentea, Island Breeze, X-Rays (un ptit tapissant mais il faut le surveiller: il régresse au vert, des fois. ), du chasmanthium latifolium mêlangé à de l’achillée indigène et Patriot Reversed.
Derrière lui, c’est de l’hylomecon japonicum (merci, Bichette ) et encore derrière, c’est One Last Dance (RVH 18).



Sous-Bois Nord #1: en avant: Guardian Angel (St-Elie 19), athyrium pictum Wildwood Twist (les Herbos, 15 ou 16) et un peu d’heuchère Palace Purple.
Ensuite, juste derrière: cimicifuga racemosa (ça fleurit blanchâtre en été et ça pue un peu, la floraison n’est vraiment pas winner, mais attire quand même les butineurs) et Golden Tiara.
Encore plus derrière: Krossa Regal, Tokudama flavocircinalis et Patriot.

Le bébé bouleau, à droite, je l’ai tronçonné (avec mon sécatueur): je voulais en faire « la relève », mais finalement, il était moche, avec des taches sur les feuilles, alors je me suis tannée.  



Sous-Bois Nord #2: de gauche à droite: Dress Blue (M. Gingras 2014), Big Daddy, un genre de Wide Brim et le jaune, c’est Dancing Queen (RVH 19).
En arrière, un bout de Guacamole et de l’adianthum pedatum.
Tout derrière, les syneilesis aconitifolia commencent à faire leurs fleurs.



Sous-Bois Nord #2 vu d’un autre angle: le hosta de Mme Ste-Croix (une gentille cliente du bureau) et un Joy Ride (St-Elie 19, je l’avais acheté pour le donner à quelqu’un mais finalement il était trop joli avec son feuillage ondulé, je l'ai gardé pour moi. )
En arrière, c’est Guacamole et les syneilesis.
Encore plus derrière, c’est Frances Williams et les polygonatums multiflorum.



Les hostas ne sont pas toujours glorieux, ici, faut pas croire. Voici deux « splendeurs » qui font ma fierté   : à gauche, Eskimo Pie, à droite, Masquerade.  



Mireille (Alice) m’avait un jour donné de l’actea acerina (ça a aussi un bizarre de nom japonais dont je ne me souviens jamais ). Il avait toujours eu un feuillage vert uni. Mais cette année, surprise: il me fait des feuilles joliment panachées.   On va voir si il continuera dans cette voie, l’année prochaine. Mais comme je l’ai déplacé, j’espère ne pas l’avoir traumatisé à vie!



Pb Boomerang (celle-là a plus de soleil): une heuchere Red Lightning (RVH 18) que j'ai ensuite déplacée (pour une troisième fois! ) parce qu’elle ne fittait pas avec le reste , des salvias Mainacht (bien moins florifères qu’avant, chépas pourquoi, peut-être trop d’ombre, maintenant?   ) et, en arrière, un tradescantia Sweet Kate. Le Sweet Kate, il est rigolo: la plupart du temps, ses fleurs sont mauves. Mais des fois, elles sortent bleues.  



Sweet Kate mauve:



Sweet Kate bleue. (Ben oui, c’est la même plante! Les deux photos ont été prises avec le même cell, à la même heure, à quelques jours d’intervalle.)
Bof, j’imagine que c’est le cell, quand même…



Mon envahissante préférée: l’anémone du Canada. Ne jamais planter ça en pb, la compétition n’y survivrait pas. Mais si vous la mettez dans un spot où elle pourra s’étaler à sa guise, elle est charmante et très mignonne. (En plus d’être indigène. )



Anémone du Canada.



On revient à Boomerang: c’est le temps des portheranthus trifoliatus (anciennement gillenia triofoliata). J’en ai planté trois en arrière, pour faire un genre de petite haie.
Au milieu, c’est la molinie transparente et devant, une heuchère Southern Comfort (Bichette 2014) dont les couleurs changeantes m’enchantent tout l’été.



Encore un gillenia, coincé entre deux thuyas (qui furent tronçonnés quelques semaines plus tard
Le gros hosta à côté, c’est Krossa Regal et la petite heuchère: Mystic Angel.



C’est vraiment joli, ces petites fleurs étoilées. Et le plus beau, dans l’histoire, c’est qu’elles sont « autonettoyantes »: il ne faut jamais couper les fleurs fanées, elles disparaissent d’elles-même.



Passons aux pivoines. Celle-ci est une mal identifiée. J’avais acheté une très jolie et très sage Scarlett O’Hara et voilà ce que j’ai obtenu: une espèce de pivoine sur l’acide, tout échevelée comme si elle avait, en plus, mis ses doigts (euuuh, ses racines) dans une prise électrique . Elle a d’l’air phoquée pas à peu près.   Le seul avantage que je lui vois, c’est la splendide teinte automnale de son feuillage.
Et elle ne sent même pas bon, désespoir!  

Anyway, j'ai appris plus tard que Scarlett O’Hara virait au rose en vieillissant, donc elle ne m’aurait pas séduite plus que celle-ci.  

Heureusement, celle-ci et la suivante ne sont pas dans la même pb: elles jureraient atrocement.



Celle-ci est bien celle que j'attendais: lobata Sunshine (Osiris 2021). Ouffff!  



Admirez le joli feuillage du hosta Lakeside Paisley Print (2015)!  



Sanguisorba minor Little Angel (Ottawa 2017): encore une affaire fortement suggérée par Yohanna. Elle m’a quasiment tordu le bras pour que je l’achète.   Elle est toute mignonne (oui, Yohanna aussi ) et apprécie la mi-ombre.
En arrière, une primula Francesca.



J'ai perdu le nom de celle-ci, je l’ai trop souvent déplacée. En tout cas, maintenant, elle est à l’entrée sous-bois sauvage nord et elle ne devrait plus bouger de là.
En arrière, un hosta Tokudama flavocircinalis.



Retour à la Boomerang, avec un pas en arrière: j’avais oublié de vous montrer mes « matchs de blancs »: la pivoine White Wings (Loblaws 2009) fitte farpaitement avec les gillenias en arrière et le feuillage naissant du misc Morgenlicht en avant.
Plus tard dans la saison, le miscanthus va complètement cacher la pivoine. Des fois je me dis que je devrais déplacer la pivoine mais je suis trop paresseuse: après tout, quand elle est en fleurs, on la voit encore bien. (Pis à part ça, j’ai plus de place! )



Paeonia White Wings: les bibittes l’aiment bien.



Penstemon tubaeflorus, une nouvelle affaire que j’ai acheté (de Fleurie, je crois?   ) l’an dernier à la vente des Herbos. Comme je le trouve super-joli, j’en ai acheté un deuxième cette année . (Il est actuellement planté dans une des nouvelles pb-soleil.)



Non, ceci n’est pas un gillenia (ni un portheranthus ), c’est une clématite genre atropurpurea. Je dis « genre » parce que certains m’ont déjà ostiné sur son nom, faque finalement, je doute de l’identification. Intéko, c’est grand, c’est beau et ça prend deux grilles de tuteurs parce que c’est dodu. J’aurais dû prendre une photo de plus loin. Ça ira à l’an prochain.



Une dernière pivoine, que j'ai depuis très longtemps: lactiflora Sword Dance. (Prix de présence à l’échange de 2012.   )



Bon, je vous quitte: m’en vais jardiner.

Hiiii! Je viens d’essayer d’en envoyer une autre shot mais ça ne marche plus, y’a des bugs partout.
À mon avis, le système trouve que j’exagère et me dit de me calmer.
Oké, deboore, je rviens demain.

Le sous-bois no:2 est splendide Boomerang de même
L'anémone du Canada fait un un fort joli massif Je devrais lui faire une place dans mon jardin, à réfléchir selon ses exigences culturales...

L'Anemone du Canada est arrivée ici "par accident", dans le pot d'une Anemone nemorosa 'Monstrosa' venant de chez Fraser, je crois. J'en avais enlevé pas mal (et donné à Sophie pour son grand terrain, à sa demande), mais il en est resté. Je la cantonne dans le coin du terrain, sous le magnolia, et j'arrache ce qui s'aventure un peu trop loin. En effet, elle est très jolie. Mais je ne la vois pas beaucoup, elle est en arrière du gros Sagae, entre le magnolia et la clôture.

Mon anémone du Canada, c’est Daniel Gardener qui me l’avait donnée. Un petit pot de 4’’, encore une fois…
Elle est cute, elle aime l’ombre, mais il faut vraiment réfléchir où on va la planter: ça lui prend des voisines solides et conséquentes, genre magnolia ou Sagae, oui.
Ici, elle voisine la lysimaque cléthroïde. Aucune des deux ne se laisse intimider par l’autre.

Une ptite shot d’hemérocalles pour faire changement, ça vous dirait?

On commence avec la plus précoce (en tout cas ici): Orange Prelude, accompagnée de son ami le phlox Miss Lingard.
(J’en avais une encore plus précoce, avant: Flava, une jaune à ne pas confondre avec Fulva. Je l’aimais pour son odeur absolument enivrante. Mais j’ai fini par la donner parce qu’elle ne se tenait pas.)

Orange Prelude dure trèèès longtemps. Je l’aime parce qu’elle flashe et qu’elle est sans froufrous, ni rien: juste couleur de ligne jaune sur la route. Une ligne jaune sur la route, c’est basic, c’est rationnel, ça n’a pas besoin de frou-frous, n’est-ce pas?



Ici, nous avons la dynamique Nefertiti. Dans les nouvelles pb, elle matchera avec Firestorm et American Revolution.



Primal Scream: elle vibre en titi!



Highland Lord. Des fois, elle est double, des fois non. Elle doit être née sous le signe des gémeaux, avec deux personnalités.



Condilla, reçue de Cloclo, y’a longtemps. Elle a un peu la couleur de Orange Prelude, mais version double et elle est plus tardive. Je la matche avec du coreopsis Moonbeam, d’un jaune beaucoup plus doux. Ils vont bien ensemble: Condilla énergise le coreopsis et le coreopsis calme un peu Condilla.  





Joan Senior. J’en ai eu pendant loooongtemps, mais finalement je les ai toutes données: ce blanc-qui-n’est-pas-vraiment-blanc, c’est difficile à matcher avec les autres vrais blancs de la pb. Quoique, quand je regarde la photo, je la regrette un peu. Je me dis que j'aurais dû lui trouver un spot sans autre blanc. Pfff, trop compliqué, finalement.



Tyger River, de MichelL. Elle est hyper-florifère, même à la mi-ombre, mais elle est très difficile à photographier: mon cell décide toujours de rajouter du bleu à l’image, comme si une vibrante orange lui causait de la tachycardie.





Asiatic Pheasant. Ses pétales recourbés m’enchantent.



Je la matche avec Ruby Spider mais elles ne sont pas tout-à-fait synchrones: Ruby finit quand Asiatic Pheasant commence. La vie d’une jardinière n’est pas toujours simple, ma pauvre madame.





La généreuse Ruby Spider. Je n’arrive plus à compter les fleurs, des fois!  



Bertie Ferris (de Yohanna). C’est une hémérocalle-de-poche (comme un chien-de-poche ), elle est vraiment minuscule, mais très mignonne.
Elle ne talle pas vite mais il faut dire qu’elle est dans un spot pas facile. Je ne lui en demande pas trop.





Citrix, de Maryvon: elle m’a tordu le bras pour que je l’accepte. (J’avions plus de place, t’sé ben.    ) Finalement, je lui ai trouvé un petit spot, à côté de Red Volunteer, et elle est toujours là. Merci, Maryvon.
J’aime bien le rond orange qu’elle a au milieu.



South Seas, de Gab. Elle va tenir compagnie au phlox Blue Paradise qui vire du bleu au mauve puis au rose selon la température. J’ai vraiment hâte de voir si ce match improbable ne va pas m’écorcher les yeux. On verra bien. Au pire, on fera des mooves horticoles, une fois de plus.



Chicago Fire. Je la matche avec Love Those Eyes (une jaune à coeur orange). Et, rassurez-vous, depuis que la photo a été prise, j’ai éliminé cette heuchère beaucoup trop rose pour vivre là.



Encore une no-name des Vivaces de l’Isle. Je l’ai baptisée Gaétane-Citron mais ce n’est pas son vrai nom officiel, évidemment.



Firestorm, de Campanulette. Encore un bel orange à mon goût.  



Techny Peace, une tardive: elle fleurit fin août, quand plus aucune héméro n’est en fleurs, ici. Je pense toujours qu’elle a décidé de me bouder pour la saison, mais non: elle prend juste son temps. On doit donc la matcher avec des phlox ou des asters. (Il y a 12 anagrammes, au mot « asters ». » Les connaissez-vous tous? )





Viva Shiva, dite « la machine à fleurs »! Plus performant que ça, tu meurs!  



Devant les anciens cèdres maintenant défuntisés.



Une nouvelle: Cosmic Struggle, trouvée à St-Elie en 2022. Elle remplace une Summer Wine dont je m’étais lassée. (Mes voisines sont contentes, quand je me lasse de quelque chose. )

Autumn Valentine. Malgré son nom, elle n’est pas si tardive que ça.





Love Those Eyes (de Coxi), la copine de Chicago Fire (qui est orange avec une ligne jaune au milieu).



American Revolution, un sombre messire.



Red Volunteer, ici avec Wild Horses en arrière (et une no-name des Hémerocalles de l’Isle).



Red Volunteer, avec Citrix en arrière. (4 héméros ensemble, c’est quasiment une de trop, que je dis. Mais bon: j’ai plus de place. )



Celle-ci n’est plus là. C’est Héron, elle était beaucoup trop rose pour ma santé mentale alors elle a migré chez ma voisine. (J’ai profité des travaux pour faire une sérieuse épuration. )



Une autre no-name des Vivaces de l’Isle. Elle a l’air en velours. Quand elle est plus à l’ombre, elle est plus bleue, mais je l’ai récemment déplacée plus au soleil et ses fleurs sortent plus bourgognes.   Ici, elle est au soleil.



Ici, elle est plus à l’ombre.



Wild Horses (de chez OJO). Pas très très florifère mais joli pattern.
Je trouve difficile de matcher ces espèces de beiges (genre Moonlit Masquerade). Ca ne fitte pas avec grand-chose. Par exemple, Wild Horses ne sera jamais la voisine de Pumpkin Prince (mon image suivante): elles jurent, ensemble! )



Pumpkin Prince, une nouvelle, achetée à Jacinthe Langlois.
Anie (une ancienne jardinaute) m’avait assuré que Pumpkin Prince était très florifère. Faque, quand je suis tombée dessus, je n’ai pas hésité à l’adopter.



Transcendant Love qui me vient de Yo, encore une fois. (Yo est ma « pusheuse » préférée! ) D’ailleurs, en arrière-plan, on peut voir Bertie Ferris qui a la même origine.



Orly, un hybride des Vivaces de l’Isle, encore une fois.
Ne la confondez surtout pas avec la fulva, je serais très vexée.   Orly est plus cute, pas envahissante du tout, et remplit fidèlement son rôle à l’entrée du terrain (dans la pb Triangle) depuis de nombreuses années.





Celle-ci me vient d’Anie, c’est une no-name hyper-florifère, aussi des Vivaces de l’Isle, je crois.
À la limite, elle est même presque trop florifère: ses fleurs sont littéralement entassées les unes sur les autres! Ça fait un génial effet d’abondance, mais c’est pas évident pour ôter les fleurs fanées!  
Par contre, ses tiges florales sont très épaisses et très solides. Ça, c’est un gros plus: j’hayïs ça, quand je dois tuteurer des tiges d’heméros…  



Mauna Loa, une ancienne, toujours ben de service.  



Another Night, qui me vient d’Antille. Des couleurs incroyables!  



Another Day. Le bouton fermé, à droite, c’est Condilla, je crois.



Red Pinnacle. C’est la photo de Mona parce que mon plant n’a pas encore fleuri, ici. Je l’ai eue en 2022, elle se laisse désirer, cette princesse…  



Chicago Fire que j'ai depuis 200 ans et qui, dans la pb Sud-Maison, voisine avec Love Those Eyes (une jaune à coeur orange, un peu plus petite que Chicago Fire).



Hypérion, qui n’a rien d’extraordinaire au look, mais qui diffuse une divine odeur à 4 mètres à la ronde. Je l’ai plantée en plein dans le passage pour en profiter pleinement.  

Y’en a d’autres dont le n’ai pas encore de photo parce qu’elles sont trop récentes.
Comme Scott*, par exemple, qui me vient de Campanulette: c’est son ex qui l’a hybridée lors de la naissance de son premier petit-fils.



J’ai aussi plusieurs Autumn Red (elles étaient là lors de l’achat de la maison, en 1993) mais, surprenamment, je n’en ai aucune photo.
(Quoi? Vous dites que qu’on ne dit pas ça, « surprenamment »? C’est surprenant. )

Pis y’a Joan Derifield et Santa’s Little Helper (encore deux de Yo ) qui sont trop jeunes pour avoir déjà fleuri.

J'aime beaucoup Cosmic Struggle Et Another Day est vraiment fluo, j'adore!

C’est Another Night, mais bon. (J’ai été corriger: je me trompe tout le temps! )

OMG! J'avais encore beaucoup de retard à rattraper!!!
Beaucoup, beaucoup de wow! et re-wow!
Tes vivaces forment des talles immenses dont je ne peux que rêver!!! L'adiantum pedatum!... Le...... ou les syneilesis (je ne sais plus trop, j'ai le tournis après ces multiples photos! ): fabuleux!
Le meconopsis cambrica, comme toutes tes vivaces!, est très heureux chez toi! J'en ai eu un petit plant! Il est resté petit quelques années puis il est disparu!

L'aspérule odorante se comporte de la même façon sous ma grande épinette! Je l'aime mais, aux 2-3 ans, je dois vraiment la réduire, en arracher, etc Trop agressive pour ses voisines!

Quant au cynanchum ascyrifolium, je ne comprends pas pourquoi il ne "veut pas vivre" chez toi! Tout est si dodu dans tous les recoins de ton jardin!... Ici, il a pris un certain volume qui me satisfait pleinement!... mais ce n'est pas non plus la vivace qui se "dodufie" significativement à chaque saison! Elle reste très stable, ici, en fait!

Les lupins... je partage cet échec avec toi! Ça n'a jamais marché dans mon jardin. Je retente justement le coup, cet hiver, avec des semences de @Cloo!

Merci pour cette avalanche de photos! On se régale vraiment!

Toutes les plantes ne se plaisent pas, chez moi, ma belle @Billy: regarde les iris. Les petits, ça va encore, mais les germanicas fleurissent genre une année sur trois. Alors, réserver un précieux spot au soleil pour une divace comme ça, c’est non!
Le prochain qui est sur le bord de la porte, comme ça, c’est un iris setosa qui est là depuis 2022 et qui n’a jamais fleuri. S’il ne se décide pas en 2025, ce sera out, sans le moindre regret.

Les delphiniums non plus, ce n’est pas vargeux. Je vous ai montré deux belles floraisons, certes, mais après ça, la plante en arrache au point de presque mourir. Là aussi: dernière chance en 2025.

Pareil avec le succisa pratensis. J’en ai eu deux plans de Yo et de Mona. Ça part bien mais en cours de saison, ça dégénère, comme. Et quand le temps est venu de faire des pompons, elles n’en font qu’un ou deux, minables, qui avortent éventuellement. Well… Johanne va finir par en hériter (ou ma voisine).

Quant au meconopsis cambrica, il se ressème partout. C’est rendu que je ne lui garde plus de spot spécifique: je le laisse squatter les spots des autres plantes: anyway, il ne fait mourir personne en faisant ça.