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Mon combat contre l'érosion
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Bersimis
OLA
Viger
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Mon combat contre l'érosion
Le temps a fait son œuvre : l'érosion gagne du terrain sur la partie la plus abrupte de la rive de l'étang. J'aimais bien cette vue en surplomb sur l'étang; j'avais creusé sur près de 6 pieds de profondeur
pour l'obtenir mais l'énergie m'avais manqué pour façonner une pente de sorte que la paroi était verticale (sujette à l'érosion). Avant de perdre mon banc de pierres, vaut mieux intervenir.
L'endroit n'est pas accessible pour y apporter de la terre et je ne peux en prélever tout autour de l'étang car c'est planté d'arbres partout! J'ai donc puisé dans mon imagination : draguer l'étang!
Voici les armes :
Un bac sur radeau avec un système d'ancrage pour le maintenir en place lors du creusage.
La pelle à long manche.
La tenue vestimentaire appropriée.
Des matériaux :
Des pierres pour obtenir une base solide :
des grosses...
et des plus petites:
Des sédiments limoneux pour ajouter en couche superficielle. Ceux-ci s'accumulent annuellement à la source principale de l'étang. Il s'agit d'un matériel bien fertile en soi (idéal car l'utilisation d'engrais sur la berge de l'étang est à proscrire).
Des feuilles mortes à mélanger avec l'apport de sédiments pour aider à résister à l'érosion.
Et le fond de l'étang pour façonner la pente.
Dès le premier coup de pelle, il faut creuser à l'aveuglette car l'eau s'est embrouillée. Parfois la pelle remonte chargée d'eau seulement. Au final, la pente a pris forme :
Quelques jours plus tard après l'ajout de sédiments mélangés aux feuilles mortes, de lupins et d'iris de Sibérie (100% de reprise):
À la mi-août (j'ai laissé pousser les mauvaises herbes pour aider à stabiliser la pente) :
Après avoir très bien résisté aux violents orages de l'été, je suis confiant pour la suite...
pour l'obtenir mais l'énergie m'avais manqué pour façonner une pente de sorte que la paroi était verticale (sujette à l'érosion). Avant de perdre mon banc de pierres, vaut mieux intervenir.
L'endroit n'est pas accessible pour y apporter de la terre et je ne peux en prélever tout autour de l'étang car c'est planté d'arbres partout! J'ai donc puisé dans mon imagination : draguer l'étang!
Voici les armes :
Un bac sur radeau avec un système d'ancrage pour le maintenir en place lors du creusage.
La pelle à long manche.
La tenue vestimentaire appropriée.
Des matériaux :
Des pierres pour obtenir une base solide :
des grosses...
et des plus petites:
Des sédiments limoneux pour ajouter en couche superficielle. Ceux-ci s'accumulent annuellement à la source principale de l'étang. Il s'agit d'un matériel bien fertile en soi (idéal car l'utilisation d'engrais sur la berge de l'étang est à proscrire).
Des feuilles mortes à mélanger avec l'apport de sédiments pour aider à résister à l'érosion.
Et le fond de l'étang pour façonner la pente.
Dès le premier coup de pelle, il faut creuser à l'aveuglette car l'eau s'est embrouillée. Parfois la pelle remonte chargée d'eau seulement. Au final, la pente a pris forme :
Quelques jours plus tard après l'ajout de sédiments mélangés aux feuilles mortes, de lupins et d'iris de Sibérie (100% de reprise):
À la mi-août (j'ai laissé pousser les mauvaises herbes pour aider à stabiliser la pente) :
Après avoir très bien résisté aux violents orages de l'été, je suis confiant pour la suite...
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Bravo, l'homme débrouillard Je te comprends bien aimer ce coin avec banc en pierre, très enchanteur comme endroit.
OLA- Nombre de messages : 13060
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Salut Viger,
Je vois clairement qu'il s'agit d'une paroi en argile. En fonction des conditions climatiques telles que le gel et le dégel, ainsi que du contact avec l'eau entraînant la liquéfaction, il est possible que la rive soit exposée à un affaissement éventuel.
Tu as déjà accompli un travail remarquable en matière de stabilisation, qui mériterait d'être solidement ancré. Pour ce faire, j'opterais pour la création de paliers discontinus avec quelques roches, agissant comme des pièges pour les sédiments provenant des ruissellements. En fait, ces roches deviendront en quelque sorte une clé d'enrochement pour faciliter l'ajout ultérieur d'autres roches en cas de réactivation de l'érosion.
Voici l'interprétation graphique de mes propos, même si mon montage est grossier :
Je vois clairement qu'il s'agit d'une paroi en argile. En fonction des conditions climatiques telles que le gel et le dégel, ainsi que du contact avec l'eau entraînant la liquéfaction, il est possible que la rive soit exposée à un affaissement éventuel.
Tu as déjà accompli un travail remarquable en matière de stabilisation, qui mériterait d'être solidement ancré. Pour ce faire, j'opterais pour la création de paliers discontinus avec quelques roches, agissant comme des pièges pour les sédiments provenant des ruissellements. En fait, ces roches deviendront en quelque sorte une clé d'enrochement pour faciliter l'ajout ultérieur d'autres roches en cas de réactivation de l'érosion.
Voici l'interprétation graphique de mes propos, même si mon montage est grossier :
Bersimis- Nombre de messages : 3430
Date d'inscription : 12/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Beau travail de remblais!
Les iris de Sibérie, c'est une bonne idée
Les belles pierres que Bersimis suggère ne seraient pas si faciles à ajouter, surtout si l'on veut le faire sans machinerie.
La moitié de mon terrain étant en pente humide, je suis sensible à cet enjeu. Mon terrain ne contient pas de pierres. Ça me dérangeait un peu au début, mais mon beau-père m'a dit que c'est un terrain qui n'avait pas bougé depuis qu'il y était arrivé dans les années 50-60.
Les arbres alentour vont venir chercher les nutriments très vite.
Les iris de Sibérie, c'est une bonne idée
Les belles pierres que Bersimis suggère ne seraient pas si faciles à ajouter, surtout si l'on veut le faire sans machinerie.
La moitié de mon terrain étant en pente humide, je suis sensible à cet enjeu. Mon terrain ne contient pas de pierres. Ça me dérangeait un peu au début, mais mon beau-père m'a dit que c'est un terrain qui n'avait pas bougé depuis qu'il y était arrivé dans les années 50-60.
Les arbres alentour vont venir chercher les nutriments très vite.
Repiqueur- Nombre de messages : 6535
Date d'inscription : 01/02/2018
Re: Mon combat contre l'érosion
@Repiqueur il s’agit des roches qui étaient dans la brouette de M. Viger, sauf que l’échelle n’as pas été respectée dans l’illustration . Sinon, je fais ces paliers de rétention avec les roches de la même grosseur que celle de Viger.
Comme bien mentionné, une illustration grossière
Comme bien mentionné, une illustration grossière
Bersimis- Nombre de messages : 3430
Date d'inscription : 12/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Situé au bout de l'étang, ce banc offre une vue magnifiqueOLA a écrit:Bravo, l'homme débrouillard Je te comprends bien aimer ce coin avec banc en pierre, très enchanteur comme endroit.
Je n'avais pas reconnu les pierres de la brouette dans ton montage BersimisBersimis a écrit:
Tu as déjà accompli un travail remarquable en matière de stabilisation, qui mériterait d'être solidement ancré. Pour ce faire, j'opterais pour la création de paliers discontinus avec quelques roches, agissant comme des pièges pour les sédiments provenant des ruissellements. En fait, ces roches deviendront en quelque sorte une clé d'enrochement pour faciliter l'ajout ultérieur d'autres roches en cas de réactivation de l'érosion.
Voici l'interprétation graphique de mes propos, même si mon montage est grossier :
Ta suggestion est très bonne sauf que comme mentionné par Repiqueur, ça prendrait de la machinerie pour manipuler de telles pierres et l'endroit n'est pas accessible autrement qu'à pied.
J'avais déjà planté des iris de Sibérie en bordure de l'étang et ils sont devenus luxuriants (en plus les rats musqués les ont ignorés). Ce bas de pente est maintenant garni d'une vingtaine de plants, probablement à fleurs bleues ou blanches.Repiqueur a écrit:
Les iris de Sibérie, c'est une bonne idée
Les belles pierres que Bersimis suggère ne seraient pas si faciles à ajouter, surtout si l'on veut le faire sans machinerie.
La cinquantaine de lupins dans la pente produiront des fleurs bleues et formeront une future colonie. Leur puissant pivot racinaire se développera profondément et contribuera à stabiliser le milieu.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Le lupins ne vivent pas très longtemps et se ressèment, ils vont surtout contribuer à la fertilité par leur enracinement profond, mais aussi par leur apport d'azote.
Si tu voulais une fleur de fin de saison qui enjolive les berges, à part l'aster ou la belle lobélie, qui sont souvent broutés, je ne peux m'empêcher de penser au Chelone glabra qui est associé au papillon Baltimore.
Si tu voulais une fleur de fin de saison qui enjolive les berges, à part l'aster ou la belle lobélie, qui sont souvent broutés, je ne peux m'empêcher de penser au Chelone glabra qui est associé au papillon Baltimore.
Repiqueur- Nombre de messages : 6535
Date d'inscription : 01/02/2018
Re: Mon combat contre l'érosion
Chelone glabra pousse dans un coin humide près de l'étang; je pourrais en insérer parmi les lupins.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Grosse job!!! ... mais c'est une vraie réussite!!!
Bravo! @Viger!!!
Bravo! @Viger!!!
Billy- Nombre de messages : 12846
Date d'inscription : 09/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Billy a écrit:Grosse job!!! ... mais c'est une vraie réussite!!!
Bravo! @Viger!!!
Merci
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
En Février sur la glace tu pourrais transporter ce que tu veux sur l'autre rive, non ?
Bertrand- Nombre de messages : 39
Date d'inscription : 28/06/2023
Re: Mon combat contre l'érosion
Effectivement la glace peut apporter certains avantages; dans ce cas-ci, l'accessibilité de l'étang n'est possible qu'à pied, donc peu importe la rive.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Le mélange d'enrochements que vous proposez, c'est surtout beaucoup de travail, qui sera probablement inutile.
Tant qu'on ne vous paie pas à l'heure, ça peut toujours aller, vu que c'est moins cher que je gym du coin.
Les sols que vous prélevez dans le fond de votre étang sont de granulométrie très fine. Penser que du gros gravier, de petites roches, des feuilles vont retenir ce genre de sol, c'est rêver en couleur. Il n'y a que deux techniques abordables qui fonctionnent, les deux impliquent un enrochement important (sans aucun ajout de matériel pouvant être emporté) suivi d'une géomembrane et/ou de sable. Lesquels vont retenir les particules portées par l'eau, le colmatage partiel de ces derniers rend la barrière de plus en plus efficace.
Tant qu'on ne vous paie pas à l'heure, ça peut toujours aller, vu que c'est moins cher que je gym du coin.
Les sols que vous prélevez dans le fond de votre étang sont de granulométrie très fine. Penser que du gros gravier, de petites roches, des feuilles vont retenir ce genre de sol, c'est rêver en couleur. Il n'y a que deux techniques abordables qui fonctionnent, les deux impliquent un enrochement important (sans aucun ajout de matériel pouvant être emporté) suivi d'une géomembrane et/ou de sable. Lesquels vont retenir les particules portées par l'eau, le colmatage partiel de ces derniers rend la barrière de plus en plus efficace.
Bertrand- Nombre de messages : 39
Date d'inscription : 28/06/2023
Re: Mon combat contre l'érosion
Plus d'une année s'est passée et il n'y a pas d'érosion. Même les restes de Debby (ici 129mm d'eau n'ont pas réussi à laisser des marques!) Voici le résultat à l'été 2024 :
La portion à droite sur la photo a été traitée cette année de la même façon sauf pour l'ajout de plantes. Des iris de Sibérie et des lobélies du cardinal ont été plantés près de l'eau tandis que myrrhis odorata, chelone glabra et asclepias incarnata ont été placés dans la pente. J'ai ramassé des semences d'asclepias pour faire de l'autre côté des lupins l'an prochain.
La portion à droite sur la photo a été traitée cette année de la même façon sauf pour l'ajout de plantes. Des iris de Sibérie et des lobélies du cardinal ont été plantés près de l'eau tandis que myrrhis odorata, chelone glabra et asclepias incarnata ont été placés dans la pente. J'ai ramassé des semences d'asclepias pour faire de l'autre côté des lupins l'an prochain.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
C'est superbe! Les iris ont du soleil, patience, ça va venir!
Les asclépiades vont profiter de l'azote fixée par les lupins.
Les asclépiades vont profiter de l'azote fixée par les lupins.
Repiqueur- Nombre de messages : 6535
Date d'inscription : 01/02/2018
Re: Mon combat contre l'érosion
C'est, en effet, magnifique! Bravo!, @Viger!
On dirait bien que tu as fait mentir, Bertrand!
On dirait bien que tu as fait mentir, Bertrand!
Billy- Nombre de messages : 12846
Date d'inscription : 09/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Le résultat est superbe. Viger, tu peux être fier de ta restauration douce et peu intrusive.
Autant sur le plan personnel que dans le cadre de mon travail, nos interventions s'apparentent à la nature de tes interventions, qui sont empiriques et axées sur le suivi, tout en mettant en valeur les bénéfices écologiques des écosystèmes présents sur les lieux. Les ouvrages basés sur des structures réflectives, comme l'enrochement, sont de plus en plus proscrits, et on préconise désormais la recharge des lieux avec des matériaux semblables à ceux qui sont sur place. La modélisation de la granulométrie est alors utilisée pour déterminer la nature des matériaux granulaires adaptés à ces travaux de protection des rives.
Comme dans mon cas, les parois en argile ajoutent un défi supplémentaire à cause de la liquéfaction de l'argile en contact avec l'eau durant l'été et du cisaillement lié au processus de gel et de dégel en hiver.
Autrement, tu es véritablement sur la bonne voie. Par ailleurs, l'iris pseudacorus a des rhizomes adventifs plus coriaces que ceux des iris versicolores. Tu me diras si tu veux des boutures de ma part
Au plaisir, Bersimis
Autant sur le plan personnel que dans le cadre de mon travail, nos interventions s'apparentent à la nature de tes interventions, qui sont empiriques et axées sur le suivi, tout en mettant en valeur les bénéfices écologiques des écosystèmes présents sur les lieux. Les ouvrages basés sur des structures réflectives, comme l'enrochement, sont de plus en plus proscrits, et on préconise désormais la recharge des lieux avec des matériaux semblables à ceux qui sont sur place. La modélisation de la granulométrie est alors utilisée pour déterminer la nature des matériaux granulaires adaptés à ces travaux de protection des rives.
Comme dans mon cas, les parois en argile ajoutent un défi supplémentaire à cause de la liquéfaction de l'argile en contact avec l'eau durant l'été et du cisaillement lié au processus de gel et de dégel en hiver.
Autrement, tu es véritablement sur la bonne voie. Par ailleurs, l'iris pseudacorus a des rhizomes adventifs plus coriaces que ceux des iris versicolores. Tu me diras si tu veux des boutures de ma part
Au plaisir, Bersimis
Bersimis- Nombre de messages : 3430
Date d'inscription : 12/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Les iris devraient prendre deux ou trois ans avant de dominer la végétation environnante si j'en juge la vigueur de ceux-ci qui poussent carrément les pieds dans l'eau et dont je n'ai pas souvenance d'avoir implantés. Pour l'instant, je dégage les nouveaux plants le temps qu'ils prennent de l'ampleur.Le ven. 27 sept. 2024 à 15 h 10, Repiqueur a écrit:C'est superbe! Les iris ont du soleil, patience, ça va venir!
Merci Repiqueur
Les asclépiades vont profiter de l'azote fixée par les lupins.
Je ne sais pas comment va se comporter la compétition des lupins pour la lumière, il est possible que des interventions s'imposent.
Dernière édition par Viger le Sam 28 Sep 2024 - 8:54, édité 1 fois
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
¸Le ven. 27 sept. 2024 à 15 h 43, Billy a écrit:C'est, en effet, magnifique! Bravo!, @Viger!
On dirait bien que tu as fait mentir, Bertrand!
Merci Billy
Il faut juste manifester de l'ouverture sur les autres et c'est dans cet esprit que j'ai tout de même apprécié les solutions de Bertrand malgré mon contexte qui ne s'appliquait pas.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Le ven. 27 sept. 2024 à 16 h 29, Bersimis a écrit:Le résultat est superbe. Viger, tu peux être fier de ta restauration douce et peu intrusive.
Autant sur le plan personnel que dans le cadre de mon travail, nos interventions s'apparentent à la nature de tes interventions, qui sont empiriques et axées sur le suivi, tout en mettant en valeur les bénéfices écologiques des écosystèmes présents sur les lieux. Les ouvrages basés sur des structures réflectives, comme l'enrochement, sont de plus en plus proscrits, et on préconise désormais la recharge des lieux avec des matériaux semblables à ceux qui sont sur place. La modélisation de la granulométrie est alors utilisée pour déterminer la nature des matériaux granulaires adaptés à ces travaux de protection des rives.
Comme dans mon cas, les parois en argile ajoutent un défi supplémentaire à cause de la liquéfaction de l'argile en contact avec l'eau durant l'été et du cisaillement lié au processus de gel et de dégel en hiver.
Autrement, tu es véritablement sur la bonne voie. Par ailleurs, l'iris pseudacorus a des rhizomes adventifs plus coriaces que ceux des iris versicolores. Tu me diras si tu veux des boutures de ma part
Au plaisir, Bersimis
Merci Bersimis
J'essais d'imiter le plus possible les principes naturels tout en étant conscient que la nature n'a pas vraiment besoin de mes interventions. L'activité humaine laisse sa marque selon ses propres besoins; souhaitons que l'évolution de nos mentalités tendra s'en rapprocher davantage.
Je te remercie pour ton offre de boutures mais j'ai déjà tout planté le secteur concerné.
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Un beau travail qui semble bien résister (Debby a été un bon test).
Les iris vont être très jolie.
@Bersimis au chalet, on avait un problème sur le bord du lac avec une érosion suite aux vagues que les bateaux laissent dans leur sillages... surtout les gros bateaux qui roulent doucement, ça fait de grosses vagues. On a mis des iris pseudacorus et ça fait la job. Comme il fait froid dans le nord de Lanaudière, je fais grossier les division ici dans le sud de Lanaudière et lorsque les divisions sont assez grosses, on les plantes juste en avant des aulnes sur le bord de l'eau. C'est superbe lorsque ça fleurit et ça retient bien le sol en place par les nombreuses racines. Je récupère l'idée des lupins pour la pb plus sèche pour enrichir le sol. Le lupin pousse bien dans cette région où les étés sont frais.
Les iris vont être très jolie.
@Bersimis au chalet, on avait un problème sur le bord du lac avec une érosion suite aux vagues que les bateaux laissent dans leur sillages... surtout les gros bateaux qui roulent doucement, ça fait de grosses vagues. On a mis des iris pseudacorus et ça fait la job. Comme il fait froid dans le nord de Lanaudière, je fais grossier les division ici dans le sud de Lanaudière et lorsque les divisions sont assez grosses, on les plantes juste en avant des aulnes sur le bord de l'eau. C'est superbe lorsque ça fleurit et ça retient bien le sol en place par les nombreuses racines. Je récupère l'idée des lupins pour la pb plus sèche pour enrichir le sol. Le lupin pousse bien dans cette région où les étés sont frais.
grigri- Nombre de messages : 27603
Date d'inscription : 19/05/2016
Re: Mon combat contre l'érosion
Merci grigriLe sam. 28 sept. 2024 à 11 h 21, grigri a écrit:Un beau travail qui semble bien résister (Debby a été un bon test).
Les iris vont être très jolie.
@Bersimis au chalet, on avait un problème sur le bord du lac avec une érosion suite aux vagues que les bateaux laissent dans leur sillages... surtout les gros bateaux qui roulent doucement, ça fait de grosses vagues. On a mis des iris pseudacorus et ça fait la job. Comme il fait froid dans le nord de Lanaudière, je fais grossier les division ici dans le sud de Lanaudière et lorsque les divisions sont assez grosses, on les plantes juste en avant des aulnes sur le bord de l'eau. C'est superbe lorsque ça fleurit et ça retient bien le sol en place par les nombreuses racines. Je récupère l'idée des lupins pour la pb plus sèche pour enrichir le sol. Le lupin pousse bien dans cette région où les étés sont frais.
Il reste à voir si cela va résister durer le long terme mais je suis confiant
Bravo pour tes réalisations sur le bord de l'eau au chalet
Viger- Nombre de messages : 1707
Date d'inscription : 15/05/2016
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