Chrysomèle de la viorne ( galéruque ) Essais, échecs & ...échec et mat...

Belle cochonnerie qui a fait son apparition l'an dernier sur ma plus petite viorne et qui maintenant, cette année, s'en prend à ma plus grosse....

P.S. Aux nouveaux lecteurs qui seraient tentés de s'acharner comme moi, voici un avertissement: la vie est trop courte, sortez la chainsaw! 

INFOS ICI: => http://www.wsl.ch/forest/wus/diag/show_singlerecord.php?TEXTID=104&MOD=1&LANGID=2

INFOS ICI: => https://jardinierparesseux.com/tag/galeruque-de-la-viorne/

Les feuilles deviennent complètement défoliées. Les larves sont très nombreuses. L'an dernier, j'avais réussi à arrêter la propagation sur mon petit arbre grâce à des jets d'eau sous les feuilles, des écrasements à la main, un savon composé de une partie de Savon Dawn pour une bouteille remplie d'eau, mais fallait répéter l'opération, laisser agir puis rincer. Là, sur mon plus gros arbre, ce type d'intervention est quasi voué à l'échec, mon arbre mesure plus de 10 pieds de haut...

Ça peut bien s'appeler Galéruque...quelle galère!

Mais merde alors !

Ouch! :ohnon:

Je vais surveiller les miennes... (En plus des damnées chenilles sur les rosiers et azalées, pis les pucerons sur les rosiers, pis les criocères... )

En presque 20 ans, je n'ai jamais eu de problèmes sur mes viornes, sauf un peu de pucerons dans le temps sur quelques bouts de feuilles que je chassais facilement au jet d'eau. Mais la majorité du temps, rien. Et là, c'est débarqué cette cochonnerie et j'ai peur de perdre mes viornes si elles reviennent chaque année.

Il faut que je lise attentivement les infos à propos de cette bibitte-là, sa manière de se reproduire etc...pour savoir comment traiter le moins possible mais le plus efficace possible pour enrayer son cycle. Si elle passe un cycle dans le sol, peut-être que le conseil de Pollito sur l'autre forum de mettre de la glue horticole ( avant la remontée des larves dans l'arbre ) serait efficace. Mais si ce sont des insectes volants qui pondent des oeufs, faudra intervenir différemment. Je vais retourner lire le lien que j'ai trouvé. Connaitre le cycle de reproduction peut être une mine d'informations.

EDIT: Avril 2017: Suite aux infos trouvées ici, il semble que les oeufs hivernent sur les branches...donc, il faut intervenir en éliminant les branches atteintes ou prévoir des pièges collants à la base des troncs.

oeufs de galéruque de la viorne:

Les larves sont en éclosion à l'apparition des feuilles au printemps. En juin, elles retournent dans le sol pour le stade de pupaison. Puis elles remontent dans l'Arbre pour pondre des oeufs. J'ai donc du ruban collant pour la base des troncs mais qui sera efficace que si appliqué au printemps vers le mois de juin pour bloquer les larves qui redescendent et les insectes qui remontent pour pondre...MISE À JOUR: Très efficace pour capturer plusieurs larves au moment de les voir remonter sur les troncs. Si l'infestation est commencée, les larves redescendent fin mai début juin, alors c'est en sens inverse qu'on les attrape. Il faut enrouler du ruban double-adhésif exprès pour ça ( vendu en pépinière/centre jardin ) et enrouler CHAQUE branche à environ 12 pouces de la base des troncs. Pas plus bas car la pluie fait de la boue qui colle au ruban et le rend inefficace. Le meilleur moyen de gérer ça c'est de limiter le nombre de troncs dégarnis de la base et sans contact avec d'autres plantes sur les troncs.

Infos ici: https://jardinierparesseux.com/tag/galeruque-de-la-viorne/

2015 a été terrible pour les chenilles. 2016 s'annonce pire.

En presque 20 ans de jardinage, je n'ai pas eu souvent la malchance d'avoir à faire face à des bestioles qui ruinaient tout comme je l'ai dit plus haut. Mais ici, en trois ans à peine, j'ai eu deux des trois envahissantes difficiles voire impossible à contrer...

Hier je me suis attaquée si j'ose dire aux chenilles sur la plus grosse viorne. J'ai mis plus de savon à vaisselle dans l'eau de ma bouteille. Ca semblait les étourdir mais pas les tuer. J'ai savonné quand même partout puis j'ai attendu une heure pour ensuite tout rincer au jet d'eau, particulièrement sous les feuilles. Facile quand l'arbre est plus haut que toi...sauf quand t'as le compteur d'hydro et des fils à proximité...

J'ai vérifié qu'il ne restait plus de chenilles visibles nulle part, j'y ai passé beaucoup de temps.

Mais ce matin, je pensais que ça allait ralentir ou stopper la progression....j'ai l'impression qu'elles reviennent à la vitesse de l'éclair... et elles continuent leurs sale boulot.

J'ai réalisé que ma belle Onondaga n'a presque pas fleurit cette année, et a perdu beaucoup de ses nouvelles pousses. Cependant j'ai regardé le lien ci-dessus et ça ne semble pas être la galéruque. En fait je ne vois rien, aucun insecte, aucun trou ou autre trace de présence étrangère; juste les pousses terminales toutes fanées et éventuellement désséchées. Toi Coxi, tu vois toujours des bébites, ou des fois les dommages semblent être différents?

J'accusais le soleil trop ardent, mais j'ai vu des Onondaga au soleil bien plus intense qui ne semblent pas en souffrir.

Oui, Yo, je vois toujours des bibittes

Non sans blagues, à part les larves de la galéruque ( feuilles squelettiques dont la chenille ne laisse que les nervures ) j'ai aussi trouvé des feuilles enroulées à l'aspect étrange, carencées, avec deux fois une chenille verte à l'intérieur mais la plupart du temps, rien. Le 3ème problème déjà rencontré y'a longtemps, les pucerons, qui s'intéressaient surtout aux pousses terminales. Mais jamais de feuilles brunes, non.

Voici un peu plus d'info et quelques conseils pour la lutte.

https://jardinierparesseux.com/2016/06/14/des-viornes-aux-feuilles-dechiquetees/

un produit très efficace (persistant 10 jours sur une plante) le "house and garden" de doktor doom, en spray celui ci, mais on le trouve aussi en concentré sous la marque Bug X, ne pas vaporiser les fleurs pour éviter de tuer les polinisateurs.

Merci Pollito mais je risquerais de m'intoxiquer ( rien qu'à penser de respirer les vapeurs de se produit que déjà je blêmis...) car ma viorne est très grosse, je n'atteins pas la cime même avec une échelle et les larves se tiennent partout en dessous des feuilles, alors j'y suis plutôt allée avec le jet d'eau sous les feuilles, répété 3 jours de suite, avec beaucoup d'attention sous le feuillage ( j'y ai passé du temps, regardant partout, j'y ai passé au moins 30 minutes chaque fois ) et ma vigilance a semblé calmer les ardeurs de ces bestioles.

J'ai cru comprendre par contre que y'a un stade d'hivernation dans le sol mais si je pouvais dire que ce sont des larves qui montent le long du tronc au printemps, je pourrais appliquer ce que tu avais déjà recommandé ( la glu horticole ) pour les empêcher d'atteindre le feuillage.

Mais si c'est un insecte volant quand ça émerge du sol au printemps...( mes lectures ne m'ont pas permis de répondre à cette question jusqu'ici ) je ne pourrais pas y faire grand chose.

Je me tiens le plus souvent possible loin des pesticides. Je préfère remplacer une plante à problèmes plutôt que de risquer ma santé. Si je n'arrive pas à bout de ces bestioles et que ma viorne dépérit, je n'hésiterai pas à l'enlever. Ou à m'en servir pour y faire grimper de la vigne dedans quand elle sera morte.

ou alors, tu mets de la glue horticole à la base de toutes les tiges, au printemps avant qu'elles ne montent, c,est efficace.(aucun pesticide)

Coxinelle a écrit:Oui, Yo, je vois toujours des bibittes

Lâche la drogue!

J'ai édité un de mes messages plus haut car j'ai réussi à trouver de nouvelles informations:

Infos ici: https://jardinierparesseux.com/tag/galeruque-de-la-viorne/

Il faut donc dans mon cas intervenir à ce stade-ci pour éliminer les branches atteintes ( portant des oeufs ) car les oeufs sont en hivernation sur les branches et non pas les insectes dans le sol. J'ai donc éliminé le maximum de branches atteintes. J'ai aussi installé des pièges collants ( ruban double face ) à la base des troncs mais je devrai peut-être en remettre fin mai si y'a trop de poussière dessus car une fois les larves écloses, elles se nourrissent des feuilles puis en juin, selon l'Article, elles redescendent au sol pour le stade de pupaison pour remonter en juillet dans l'arbre pour pondre des oeufs à nouveau.

Comme mon arbre est rendu gros et qu'il a de multiples branches, ce serait trop compliqué pour moi d'utiliser un spray ou de la glu horticole. D'ailleurs, on m'a dit que la glu, si elle entre en contact avec des oiseaux, ils s'y collent...pas vraiment une bonne idée.

Mon plan d'intervention est donc 1-connaitre mon ennemi et son cycle de reproduction en détails puis: élimination des branches portant des oeufs avant l'éclosion des feuilles. Pose de pièges collants à la base des troncs.

On verra la suite...Une chose est sûre, en juillet cette année, le party est fini!

Genre tu va défuntiser la Viorne si ça ne fonctionne pas ?

Non non! Le party sera fini pour ces bestioles car j'attaque par deux fronts! Par en haut et par en bas!

N'oublie pas en milieu 
Je te souhaite à gagner cette guerre

Petit conseil que j'ai reçu cet après-midi à propos des galeruque: on m'a suggéré de tailler ma viorne sévèrement à l'automne.

J'ai trouvé l'idée pas bête car j'ai remarqué que les œufs se retrouvait surtout sur les bouts de branches, les plus petits rameaux. Je vais étudier la question ( lire: observer et réfléchir ) mais ca pourrait être une autre alternative.

Moi, j'applique un remède drastique : si envahi par une bibitte 2 ans de suite, et bien c'est OUT !

Ah non, j'ai atteint ma limite de destruction des arbres dans ma vie avec les deux chênes cet hiver.

Moi qui aime tant les arbres, j'ai jamais eu à faire autant de deuils d'arbres dans ma vie à cause du verglas de 1998, puis à cause d'une lettre de Gaz Metro sommant tout le monde de la rue à enlever tout sur le dernier 30 pieds de leurs terrains où j'y avais planté une dizaine d'arbres dont un mélèze que je chérissais parce qu'il venait du chalet de mon père, puis en arrivant ici où j'ai dû enlever pratiquement tout ce qui poussait en hauteur parce que c'était un mauvais choix d'emplacement des anciens proprios ou maladie ou taille drastique irrécupérable, puis en décembre j'ai dû faire abattre les deux gros chênes à cause du verglas, puis ce printemps, j'ai dû enlever mon chèvrefeuille et mon amélanchier, puis chaque année je perds des branches sur CHACUN de mes arbres à cause de la souffleuse de la ville ou des dégâts de l'hiver et je n'ai jamais pu avoir un VRAI arbre sans devoir tôt ou tard l'abattre, le déraciner ou le faire abattre. Et ici, je n'ai pas vraiment de place pour de vrais arbres, le terrain est trop petit et j'ai trop d'obstacles. Tous mes arbres sont des caricatures d'arbres tant ils sont écorchés, à part cette viorne. Et elle a une valeur sentimentale en plus. Car c'est le seul arbre qui m'a suivi toute ma vie, c'est mon drapeau, et là où elle est plantée, elle est l'âme du jardin.

Je peux déplacer ou me débarrasser de bien des choses dans un jardin sans trop d'état d'âme mais chaque fois que je perds un arbre, ça me fait mal en dedans. J'ai bien de la misère à supporter la vue d'un arbre mort ou souffrant.

Alors la viorne est là pour rester sauf si elle a raison de moi.

Oh, elle est tellement chère pour toi, quel tristesse..

Pas besoin d'être triste OLA car je suis sûre que j'ai des chances d'en venir à bout car je connais maintenant par coeur son mode de reproduction et j'agis en conséquences. Et je garde l'oeil ouvert. Elles auront pas beaucoup de chances avec moi, déjà que j'ai éliminé le maximum de bouts de branches avec des oeufs, ça va déjà réduire leur nombre pour ce printemps. Ensuite je vais surveiller la présence de chenilles sur les feuilles s'il en reste et je vais les éliminer et si certaines parviennent à redescendre le long des troncs pour le prochain stade dans le sol, elles vont se buter à ma barrière autocollante. Bien fait pour elles.

 je ferais ton équipe des supports,alors

Hmmm, en réalité, viorne onondaga est sur ma liste YMLFO... Donc j'espère sincèrement que tu gagne !!!

Il me semble avoir déjà lu que l'application de bouillie soufrée avant l'éclosion des feuilles au printemps par temps doux ( pas de gel) était efficace. Ce n'est pas toxique pour l'humain